C’est une Nathalie épuisée moralement et physiquement qui s’est tournée vers nous pour sauver son association. Après des mois de sauvetage et de prises en charge et la difficulté du confinement, elle est à bout. Accablée par des dettes vétérinaires, "dégoutée" par toute la souffrance et la maltraitance auxquelles elle fait face au quotidien, elle a mis son association Accropattes et Moustaches à l'arrêt... Nathalie est lucide sur la situation de son association, sans aide et sans un apport de trésorerie, elle ne pourra pas reprendre son activité à la rentrée. La période du confinement a été dure, comme elle le raconte : « Il y avait beaucoup de demandes tous les jours malgré le confinement, et des abandons à gogo. En tant qu’association, on a eu beaucoup de contrôles sur nos sites de nourrissage. C’était risqué de sortir et de recevoir une amende. On avait une dérogation mais ça ne nous protégeait pas. » C’est après le confinement que la situation s’est dégradée. Le plus gros des prises en charge s’est fait entre mai et juillet, suite à des demandes par téléphone. Nathalie a accueilli une quinzaine de chats tous malades, affamés, pour qui il y avait tout à faire. Asmar
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Elle a été trouvée mourante dans un champ, squelettique et déshydratée, souffrant d’un fort coryza. Elle a été mise sous perfusion 3 jours. Son état était vraiment dégradé, en tout il a fallu 3 hospitalisations pour essayer de la remettre sur pied et l’aider à prendre du poids. Elle avait des abcès plein la bouche. Malheureusement, Aquarelle est décédée chez le vétérinaire, lors de l’opération de ses abcès buccaux. 6 chatons
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Ils ont été trouvés dans une zone industrielle dans les Yvelines. Ils étaient tous atteints d’un fort coryza et de la teigne. Le traitement, coûteux, a duré près d'un mois. Malheureusement, Bagheera, la chatte noire, est décédée. Les soins et l’alimentation de tous ces malheureux ont plongé l’association Accropattes et Moustaches dans une situation financière désastreuse. Nathalie cumule une forte dette qu’elle n’arrive pas à éponger. « Actuellement, nous avons stoppé toute prise en charge. Financièrement on ne peut plus se permettre. On n’a pas de dons, plus rien dans les caisses. Je vais devoir payer sur mes fonds propres, ce qui n’est pas possible. Nous avons pu placer tous les chats que nous avions, mais je reçois des mails tous les jours pour faire de nouvelles prises en charge. J’aimerais redémarrer en septembre, pour la rentrée, mais avec une telle dette et sans argent, c’est impossible. Mon seul espoir, c’est d’avoir de l’aide de votre part. En septembre on devait reprendre les frets de Guadeloupe avec l’association COPA, comment y arriver ? » Aujourd'hui, Nathalie est dans une impasse. Elle pense à tous les chats qui comptent sur elle et qu’elle pourrait sauver grâce à son association. Mais rattrapée par la réalité, elle doit se résigner, à moins que vous ne l’aidiez à solder sa dette vétérinaire pour redémarrer sereinement les prises en charge. « En 5 ans, c’est la première année où je suis autant dégoûtée de l’humain. Comment peut-on laisser des chats dans cet état. Je n’ai jamais vu autant de gale, teigne, coryza. Je croule sous les factures. Je dois repartir sur des bases saines pour la rentrée, sinon je ne sais pas si je pourrais redémarrer. » Nous ne pouvons pas abandonner Nathalie et son association. Ensemble, nous pouvons l’aider à repartir du bon pied. Ensemble, nous allons y arriver.
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