***** Des nouvelles des 40 chiens 23 12 20 *****
"Les 40 chiens ont posé leurs pattes en sécurité en France, en Belgique et en Suisse.
40 âmes qui ont pu échapper une fois pour toutes à leur destinée en Roumanie.
Des chiens pour qui nous nous battons au quotidien pour cette belle finalité qu’est l’adoption. Des humains bienveillants ayant pris la décision d’accueillir ces rescapés pour leur offrir le plus beau cadeau, une vie entourée d’amour et de respect.
Ils et elles s’appellent Pantera, Pepito, Altae, Teyha, Mona, Chogan, Zayan, Lucy, Tika, Odessa, Eskimo, Etna, Naleya, Alissa, Venus, Azalée, Ewok, Nelly, Tinah, Anton, Laika, Rafael, Saphia, Laya, Zoya, Doria, Merlin, Beauty, Gump, Anita, Lyse, Amelia, Alesia, Adam, Arley, Austin, April, Ashton, Astoria & Fifi
Ils passeront Noël au chaud dans leur nouvelle famille/
Nous n’avons plus qu’à souhaiter à ces loulous et leurs adoptants•es une belle nouvelle vie !
Belles fêtes à toutes et à tous."
Les premiers moments de tendresse
Les premiers câlins
La première rencontre avec ceux qui les combleront d'amour jusqu'à la fin de leur vie.
Maintenant, en route vers leur bonheur !
*****
« Je m’appelle Fifi, j’ai 12 ans et je pèse 6kg. Je suis partiellement paralysée de l’arrière-train. Je vivais dans la rue et j’étais sans cesse battue par une personne qui vivait, elle aussi, dans la rue. Je suis très craintive. Aujourd’hui, je vis, ou plutôt je survis, dans la fourrière de Iasi, en Roumanie. En France, on m’a trouvé une famille d’accueil qui pourrait m’aider à me reconstruire.
Pourrais-je la rejoindre, jeudi ? »
« Moi, c’est Agnès. Je vis, dans la même fourrière que Fifi. Pourtant, j’avais des maîtres ou plutôt des bourreaux.
Mes maîtres me battaient et m’étranglaient. Ils ne s’occupaient pas bien de moi.
Comme vous pouvez le voir, ils ne me nourrissaient pas. J’étais squelettique.
Et blessée. J’avais deux fractures, une sur chaque patte.
|
Je suis en bout de course. Je me déplace très mal et peu car j’ai des problèmes d’articulation, je ne supporte pas le froid ni la vie en extérieure. Je souffre également de malnutrition.
Pourriez-vous m’aider à passer mes derniers mois au chaud avec des humains qui s’occupent bien de moi ? »
Comme eux, ce sont les chiens les plus vieux et les plus faibles que l’association WOF a choisi de sauver le vendredi 18 décembre.
Ils sont 40 chiens. Seuls quelques-uns d’entre eux sont des chiots. Actuellement, ils sont tous à la fourrière de Iasi, en Roumanie.
Dans cette fourrière mouroir survivent 1 200 chiens.
Oui, 1 200…
L’association veut donner leur chance à 40 d’entre eux.
Ils s’appellent Pantera, pépito, Altae, Teyha, Mona, Chogan, Zayan, Lucy, Tika, Odessa, Eskimo, Etna, Naleya, Nelly, Tinah, Anton, Laika, Agnès, Taika, Saphia, Gump, Anita, Amelia, Alesia, Adam, Arley, Austin, Beauty, Alissa, Azalée, Ewok, Yalta, Loya, Merlin, Zoya, Doria, Lyse, Rafael, April, Astoria.
Ils sont vieux, marqués et abîmés par la vie difficile qu’ils ont eu.
Au sein de cette fourrière, la menace de mort pèse sur eux chaque jour.
Si ce n’est pas l’euthanasie, c’est le froid, la maladie, ou un chien plus fort qu’eux qui les tuera.
L’association veut pouvoir sauver ces loulous et qu’ils arrivent en France avant Noel.
« Certainement pas pour qu’ils soient un cadeau de Noël mais parce qu’après rien ne garantit qu’ils seront encore vivants.
Ce sera le dernier rapatriement de l’année, le plus vital pour ces chiens car ce sont les plus faibles qui doivent rentrer, ceux qui ne pourraient potentiellement pas supporter un hiver supplémentaire dans les box froids de Roumanie. Ce voyage est critique : si nous ne ramenons pas ces petites âmes au plus vite, que deviendront-ils ? » raconte Manon, de l’association WOF.
Une bénévole française est partie vivre 4 mois sur place, seule. Son témoignage fait état de la situation là-bas.
« Dans cette fourrière, il y a des vagues d’euthanasies ou alors les employés les laissent mourir d’eux même, agonisant, de faim, de maladie ou de blessures.
Une mort naturelle, qu’elle soit violente ou à petit feu, coûte moins cher qu’une euthanasie.
Voilà, c’est de cette façon qu’ils s’en débarrassent.
Tous les rapatriements nous tiennent à cœur mais celui-ci est particulier parce que les chiens proviennent essentiellement de la fourrière de Iasi qui comporte 1200 chiens.
C’est un endroit où les chiens ont très peu de visibilité, beaucoup d’entre eux y sont depuis des années et il y a un risque d’euthanasie à tout moment pour les plus faibles.
Nous leur avons trouvé des familles pour les accueillir en France.
La bénévole, restée 4 mois, a pu faire connaissance avec les chiens, découvrir leur comportement et leur caractère, pour définir les critères environnementaux dont ils ont besoin pour les proposer à des familles qui leur correspondent.
Notre but n’est pas de placer les chiens à tout prix mais d’avoir les meilleures conditions de placement. »
L’association a pu leur trouver des adoptants et des familles d’accueil.
« Nous avons eu la chance de pouvoir leur trouver des personnes qui acceptent de les accueillir malgré leur âge.
Nous faisons à nouveau appel à vous car nous sommes dans une situation très compliquée. Le contexte sanitaire actuel ne nous permet toujours pas de voyager pour récupérer nous-mêmes les chiens en Roumanie.
L’association est donc dans l’obligation de faire appel à un transporteur privé et agréé. Le problème est que l’association n’arrive pas à absorber ces coûts car les frais d’adoption ne couvrent pas les frais de transport.
De nombreuses vies seront en périls si nous ne les ramenons pas au plus vite.
Nous espérons qu’ils seront encore tous vivants le jour du départ.
Cela est déjà arrivé que nous perdions des chiens, décédés, avant d’avoir eu la chance de connaître une autre vie. »
Parmi ceux qui pourraient partir le 18 décembre il y a :
Les invisibles comme Pepito. Déjà 7 ans en fourrière !
« J’ai beaucoup de chance de ne pas avoir été euthanasié depuis tout ce temps.
|